L’impact du Brexit sur le marché immobilier américain

La sortie britannique, ou comme il est plus communément appelé, Brexit, était le référendum historique au Royaume-Uni pour quitter l'Union européenne, comme voté par les citoyens du Royaume-Uni. Mais qu'est-ce que cela signifie pour le marché immobilier américain?

Il a été annoncé au monde il y a quelques mois que le vote pour quitter l'Union européenne a été un succès, et le monde est encore en déroute en réponse à la décision des citoyens britanniques de quitter l’union européenne.

Les experts discutent de l'impact de ce changement. Mais c'est un mouvement sans précédent, et personne ne peut prédire le genre d'impact qu'il aura sur le monde. Malgré toutes les perspectives désastreuses et sombres que les experts font, les choses sont solides dans le marché de l'immobilier et surtout aux États-Unis.

Marchés mondiaux à la lumière de Brexit

Forbes a récemment créé un article sur l'impact que Brexit a sur les marchés mondiaux. Des comparaisons ont été faites avec la crise financière mondiale de 2008, mais le marché mondial est très différent de ce qu'il était en 2008.

Lorsque Lehman a échoué, il a lancé un gel mondial du crédit partout dans le monde. Lorsque les banques ne peuvent pas prêter, elles ne peuvent pas faire d'argent, ce qui rend la situation désastreuse pour d'innombrables entreprises qui ont besoin d'accès au capital pour poursuivre leurs opérations. Le système financier actuel est amorcé et se prépare à toute catastrophe potentielle, et la façon dont la Grande-Bretagne gère la sortie de l'UE contribuera grandement à atténuer les fluctuations massives du marché.

Estimation de la croissance de l'Europe

La Banque centrale européenne croit que Brexit va décoller jusqu'à un demi-point de pourcentage de la croissance du produit intérieur brut en Europe. C'est certainement un impact, et il aura des effets encore plus importants à long terme, mais ce n'est pas à la même échelle que ce qui s'est passé avec Lehman.

Brexit a de vastes implications, mais il semble surtout que l'accent doit être mis sur l'Europe dans son ensemble. L'impact, basé sur les projections de la BCE, ne va pas catapulter les marchés mondiaux dans une spirale descendante sans espoir de reprise.

L'une des raisons pour lesquelles l'impact sera minime est que la Grande-Bretagne n'a jamais adopté l'euro comme monnaie commune. A condition que la division dans l'UE ne commence pas à se répandre avec les autres pays qui partent, la décision de la Grande-Bretagne n'aura pas d'effet majeur dans le monde. La vraie menace est si l'euro est affecté de manière substantielle. Pour que cela se produise, plusieurs pays supplémentaires devraient quitter le syndicat.

Les pays qui font face aux plus grands dangers

Si d'autres pays de l'UE décident de suivre Brexit et qu'une sortie massive s'ensuive, la deuxième monnaie mondiale la plus répandue dans le monde en souffrira. Cela créerait une crise financière mondiale qui aurait un effet dramatique sur les marchés mondiaux.

Les pays qui seraient les plus touchés sont l'Espagne, l'Italie et la Grèce. Selon Forbes, en 2012, les rendements des emprunts publics à 10 ans se sont élevés à 7%. Ces niveaux n'étaient pas durables. Avance rapide à aujourd'hui, et ces pays ne donnent que 1,3%. Tous les indicateurs économiques conduisent à ce que Brexit ne représente pas un risque réel pour les marchés financiers.

L'effet de Brexit sur les marchés immobiliers américains

S'il est vrai que le prêt, l'achat et la vente deviennent de plus en plus un risque dans le monde, l'économie des États-Unis reste largement sécurisée. En fait, lorsque le monde dans son ensemble est mal à l'aise avec l'avenir, les acheteurs peuvent s'attendre à obtenir des prêts bon marché.

L'Association des banquiers hypothécaires a déclaré le 30 juin que la marge de l'incertitude mondiale pour les marchés américains du logement et des prêts hypothécaires est la probabilité de poursuite de la pression à la baisse sur les rendements du Trésor américain. Le rendement sur 10 ans a été en moyenne de 1,47% au début de cette semaine, et il n'y a guère de raisons de croire que les taux connaîtront un rebond significatif à court terme.

Dans l'ensemble, on pourrait avancer que le malheur de Wall Street est le gain du marché immobilier. Juste en regardant une maison aléatoire à vendre à Salt Lake City, pré-Brexit prix était d'environ 254 000 $, et cette dernière semaine, la même propriété (maison) a été évaluée à 293 000 $ (photo ci-dessous).

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